Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée

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sam 01/10/2022
20 h 30

Lieu
Théâtre Perché
9 Place Emile Blondeau
89210 Brienon sur Armançon

Troupe

Renseignements :

jacques@terraz.org



IL FAUT QU’UNE PORTE SOIT OUVERTE OU FERMEE
Proverbe en un acte d‘ Alfred De MUSSET

Mise en scène : Elisa Chicaud
Avec :
Martine Dalert La Marquise
Jacques Terraz Le Comte

Réalisation des Décors : Jacques Terraz
Décoratrice : Elisa Chicaud
Aquarelliste : Florence Deschamps
Affiche et visuels : Jean-Marie Tremblay
Musique : Chopin, Liszt, Schumann, Massenet

 

Passionné de théâtre dès l’adolescence, « Je veux être Shakespeare ou Schiller », Alfred de Musset romantique par son extrême sensibilité et son exaltation de l’amour en est néanmoins considéré comme un enfant terrible. Dandy dissipé, dépressif, débauché puis malade, il n’écrira sur la fin de sa vie que des « commandes ».

C’est donc dans la force de sa jeunesse qu’il publie coup sur coup en 1833 et 1834 ses trois chefs d’œuvres : « Les caprices de Marianne », « On ne badine pas avec l’amour » ou « Lorenzaccio » et des poèmes tourmentés, dont nombreux étaient inspirés de sa liaison « tumultueuse » avec George Sand. Il publiera aussi une série sous le titre : « Les comédies et les proverbes » qui est la prolongation de son choix de « théâtre de fauteuil » où le texte est lu dans un salon devant quelques personnes. On ne manque jamais d’évoquer à leurs propos Marivaux et le « marivaudage »…
« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée », un de ces proverbes en un acte, joue sur la thématique de la déclaration d’amour impossible. Musset dans ce texte oppose deux points de vue différents : celui de la femme et celui de l’homme. Quand la Marquise suggère au Comte de fermer la porte, est-ce au monde extérieur… pour s’ouvrir à l’intimité de l’amour, après avoir expédié les civilités de rigueur ? Le titre est-il une métaphore osée de la situation ?

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La pièce de Musset sera suivie d’une lecture mise en scène de la toute première œuvre dramatique de Maupassant : « Histoire du vieux temps », qu’il qualifiait lui même de toute petite pièce en vers qu’on devrait appeler « dialogue ».